Le décrochage ou l’abandon scolaire: Situation alarmante en Tunisie!

des milliers d’écoliers ont, fièrement, porté leurs tabliers et leurs cartables pour aborder une nouvelle année scolaire. Au même moment, d’autres enfants se trouvent forcés à porter des tenues de travail après avoir, définitivement, quitté l’école et basculé dans le monde des responsabilités.

Ces jeunes, qui entament une vie d’adultes prématurée, n’ont pas vraiment le choix. Malgré leur présence de plus en plus remarquable dans les souks ou dans les ateliers d’artisans, peu de gens s’en indignent.

Prochainement, je vais bosser chez le mécanicien de mon quartier. Pour le moment, j’aide ma sœur à venir vendre la Malsouka … Après trois ou quatre ans d’apprentissage, je pourrais partir en Italie ou en France. Le travail ne me dérange pas …

Le ministère de l’Education a publié, en 2013, un rapport qui dénombre plus de 107 mille enfants ayant abandonné l’école. En voyant le phénomène grandir d’une année à une autre sans avoir une idée claire sur ses véritables raisons, le Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux (FTDES) a réalisé une étude récente sur « l’abandon scolaire volontaire: le phénomène et les causes ». Effectuée sur un échantillon de 601 enfants, l’enquête couvre trois régions, à savoir Monastir, Kasserine et Kairouan, sur l’année scolaire 2013-2014. Les enfants les plus touchés par ce phénomène sont âgés de 13 à 17 ans et issus de familles défavorisées (80%) avec des parents qui ont arrêté leur étude au niveau primaire ou n’ont en pas fait du tout.

D’après Henda Chennaoui – Nawatdécrochage

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